Après la lumière et la matière, l’appareil visuel est le dernier élément grâce auquel les couleurs nous sont révélées. Considérons tout d’abord que la couleur est subjective et non objective. C’est-à-dire qu’elle est une perception de notre œil et une interprétation de notre cerveau. Les couleurs que nous voyons se construisent en nous et non en dehors de nous.
Lorsqu’une lumière éclaire un objet, il y a absorption et réflexion d’ondes électromagnétiques. Notre œil perçoit les ondes reflétées et les traduit au cerveau.
Les ondes électromagnétiques de la lumière entrent dans l’œil. Cette énergie lumineuse est transformée en sensation de forme, de mouvement et de couleur grâce à des cellules photosensibles. Ces informations constituent une image colorée et contrastée.
À partir d’une succession d’images, le cerveau visualise un déplacement de l’objet ou non. Les informations transformées en influx nerveux sont traitées par le cerveau et interprétées plus ou moins différemment selon les personnes.
L’œil ou globe oculaire est un récepteur du système de vision de notre organisme. Sa dimension pour un être humain est de 25 mm de diamètre et loge dans sa cavité orbitaire.
▸ Les bâtonnets : sont des cylindres (environ 120 millions) réagissant par excitation aux rayons lumineux. Ils captent les variations d’intensité lumineuse en noir et blanc en passant par toutes les nuances de gris. Ils sont capables de réagir dans l’obscurité presque complète.
▸ Les cônes : les cônes (environ 7 millions) réagissent à toutes les longueurs d’ondes colorées. Ils sont de trois types dont chacun est sensible aux rayons jaune-rouges, verts ou violet bleus. Par leur degré d’excitation respectif, on obtient toutes les nuances par mélange (voir synthèse additive).
▸ Les cellules ganglionnaires : les cellules ganglionnaires situées dans la rétine sont chargées par l’intermédiaire des cellules bipolaires de transmettre au nerf optique les informations recueillies par les cônes et les bâtonnets.
▸ Le cerveau : étape ultime, le cerveau est chargé de décoder les impulsions électriques et de les traduire en vision consciente.
La connaissance des troubles de la vision des couleurs doit permettre aux coiffeurs de mieux choisir une coloration artificielle ou de constater un résultat technique. S’il y a divergence d’opinion, il est conseillé de faire intervenir une autre personne ou de faire des tests chez un ophtalmologiste.